Après avoir reçu des plaintes d’agents publics et de salariés dénonçant la mise en place de badgeuse photo sur leur lieu de travail, la CNIL a mis en demeure plusieurs organismes et privés de rendre ces dispositifs de contrôle des horaires conformes au RGPD. La Présidente de la CNIL a considéré que l’utilisation de badgeuse photo contrevenait au principe de minimisation prévu par l’article 5, 1-c du RGPD, selon lequel les données collectées doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire, au regard de la finalité du dispositif. La CNIL ajoute que « les outils de gestion des horaires sans prise de photographie, tels que les pointeuses à badge classiques, apparaissent suffisants, sauf circonstances particulières et dûment étayées, pour remplir la finalité de contrôle des horaires de travail » (Communiqué CNIL du 27 août 2020).
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